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Charles Ray investit la Bourse de Commerce

Return to the One, sculpture et autoportrait de Charles Ray réalisé en papier et situé au cœur de l’exposition. © Antonin Albert
Return to the One, sculpture et autoportrait de Charles Ray réalisé en papier et situé au cœur de l’exposition. © Antonin Albert

D’acier, de béton, de marbre ou de papier. Dix-sept sculptures, pensées par Charles Ray, ont pris possession de la Bourse de Commerce. Ce bâtiment circulaire est un monument de l’histoire de Paris. Il est le témoin de cinq siècles d’architecture, du XVIe siècle à nos jours. Transformé en musée consacré à l’art contemporain, il connaît aujourd’hui une nouvelle vie et accueil des expositions temporaires de grande renommée. Charles Ray y pose ses lourdes valises remplies de statues. Par la même occasion, il dévoile six nouvelles œuvres tout juste créées.

Des sculptures « philosophiques »

L’exposition est centrée sur la dimension sculpturale de l’œuvre de Charles Ray, et plus particulièrement sur ses représentations humaines et sur lesquelles il s'est concentré ces dernières années. Il joue sans cesse avec l'échelle et les matières et qualifie lui-même ses créations de « philosophiques ».

Horse and Rider (2014), Charles Ray

Les sculptures de l’artiste investissent l’ensemble du bâtiment, à l’image de l’œuvre Horse and Rider (2014), qui accueille les visiteurs à l’entrée du musée. Le reste des œuvres se partagent l’espace central de la Rotonde et l’ensemble de la galerie du deuxième étage.

Sa passion pour l’histoire de l’art transparaît dans chacune de ses œuvres. Ainsi, son monumental Boy with Frog (2009) évoque le dieu grec Apollon s’apprêtant à tuer un lézard. Sa Sleeping Woman (2012), quant à elle, rappelle les angelots endormis qui peuplent les tableaux de la Renaissance ; mais c’est le sommeil étonnement paisible d’une sans-domicile-fixe qui l’a inspiré.

Parallèlement à cette exposition, le cylindre de la Bourse de Commerce, présente toujours les œuvres de Bertrand Lavier, David Hammons, Nobuyoshi Araki et Stan Douglas. Quant à Charles Ray, une exposition lui est aussi consacrée au Centre Pompidou et offre une lecture complémentaire de l’œuvre du sculpteur américain.

Antonin Albert

 

Pratique : exposition visible jusqu’au 16 juin à la Bourse de Commerce – Pinault Collection, 2 rue de Viarmes (75001). Horaires : Du lundi au dimanche de 11h à 19h ; Fermeture le mardi ; Nocturne jusqu’à 21h le vendredi. Tarif : 14 € (adulte), 10 € (enfant).

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