Kim Gaborieau

A travers le monde, le récit de la série Euphoria a touché la Génération Z par la justesse des émotions retranscrites à l’écran. Leur mise à nu a donné vie aux sentiments que beaucoup de jeunes partagent mais dont ils ne se parlent pas, ou mal.
L’un des enjeux les plus cruciaux pour cette série est de réconcilier la nouvelle avec l’ancienne génération, selon son créateur Sam Levinson. (1) En effet, bien souvent la Génération dite « Z » n’est pas prise au sérieux. Leur présent est fragile. Leur futur indiscernable. Et ça : personne ne voulait le comprendre.

La Terre, notre planète, que nous peinons déjà à comprendre, n’est qu’un infime fragment de ce que "l’absolu" représente. C’est pourquoi, explorateurs, astronautes, scientifiques… dédient leur temps à la recherche de l’infiniment grand. Trouver des réponses sur cet amas obscure qui borde notre planète, ou plutôt dans laquelle elle gravite. Et, pour comprendre, pour l’explorer et y voyager ; il est essentiel d’avoir une carte : un Guide.

180 pays évalués. 130 nations où le journalisme n’a plus droit à une parole libre et sincère. 12% de ces territoires où la situation est qualifiée de « très grave ». Telle est la réalité sur l’état des lieux du milieu journalistique à ce jour dans le monde, selon le Classement mondial de la liberté de la presse 2021 des Reporters sans Frontières (1). En ce lundi 3 mai, Journée Mondiale de la Liberté de la Presse, comprenons ce qu'il est devenu.

L’anniversaire célèbre une histoire, qu’elle soit encore si limitée et jeune ; presque éphémère, ou à l’inverse incommensurablement étendue ; éternelle. L’histoire de la radio, elle nous concerne un peu tous. Ce sont nos ancêtres qui ont commencé à l’écrire. Un fragment d’histoire insignifiant dans la vie de beaucoup, mais qui parle tant à d’autres. Derrière cette invention, c’est la voix d’une humanité, d’une culture qui résonne. Cette voix transgénérationnelle qui porte et articule nos vies.
Il paraitrait hypocrite de relater pleinement et intégralement son récit dans les moindres détails. Alors, ne serait-il pas plus juste de lui rendre hommage à travers l’histoire de ceux qu’elle a touché et qu’elle touche encore ? Ces histoires qui en font son histoire.

La société, le système dans lequel nous coexistons va vite. Tout doit être précipité. Nous devons incorporer une information extrêmement complexe en quelques secondes pour ne pas perdre notre temps. Nous sommes en quête de simplicité, et par conséquent, dans le refus de la complexité. De plus, l’humain n’est pas un être rationnel. Il est rationalisant, comme le souligne Arthur Keller lors de sa conférence sur les Grands Enjeux de notre Temps (1). On préfère se persuader de faux espoirs que d’accepter la réelle gravité d’un évènement. Nous vivons de plus en plus dans un monde où constater les méandres de la société agace. On pense comprendre les enjeux. Pourtant, partielle est cette réalité. Et, sa globalité presse urgemment à être intégrée. Pourtant, des questionnements et des débats autour de l’effondrement, de la Collapsologie et des risques systémiques sont davantage soulevés.