Alors que les températures ne cessent de grimper à échelle mondiale, plusieurs degrés supplémentaires au compteur sont à prévoir d'ici la fin du siècle. Ces hausses engendreront des conséquences désastreuses sur l'environnement et la santé publique. Bon nombre de régions du monde sont ainsi menacées de ne plus être habitables dès 2050, ce qui est susceptible de forcer les habitants à migrer vers d'autres zones du monde, dont les pays du nord.
Les chiffres présentés par les experts de l'ONU ont de quoi faire froid dans le dos. En seulement 9 ans, la température globale de la Terre a augmenté de 0,87 degré. Ces chiffres pourraient encore grimper jusqu'à 1,5 d'ici à 2040 pour atteindre une hausse de 2 degrés dès 2060. Avec de tels changements, c'est 2 à 3 fois plus de catastrophes liées aux inondations qui pourraient se produire à échelle mondiale. Les chercheurs estiment que 245 millions de personnes seront exposées à des pénuries d'eau en 2040. À en croire ces mêmes spécialistes, ce nombre pourrait atteindre 490 millions vingt ans plus tard.
L'indice de température au thermomètre-globe mouillé se focalise sur les effets de la hausse des températures sur l'être humain. Au-delà de 35 degrés, la viabilité du territoire serait remise en question d'après un rapport publié la NASA. En 2050, certaines parties du golfe persique, de l'Asie du Sud et des pays longeant la Mer rouge pourraient ainsi ne plus être habitables. Vingt ans plus tard, c'est certaines zones de la Chine et du Brésil qui pourraient être déclarées inhospitalières en raison de la situation liée au climat.
En 2022, le total des réfugiés climatiques a été estimé à environ 225,3 millions de personnes. D'ici à 2050, c'est près de 1,3 milliard d'humains qui pourraient être concernés. En 2070, ce nombre pourrait doubler pour atteindre le seuil alarmant des 3,5 milliards. Ainsi, les problématiques liées au réchauffement climatique se doivent d'occuper une place majeure au sein des préoccupations des états.
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