Des dizaines de curieux s’étaient pressés sur le site du centre Kennedy en Floride pour assister au décollage de la méga-fusée. Suite à un problème technique, le décollage a été reporté au 2 septembre.
Un problème de moteur
Un problème d’hydrogène du moteur 3 de la fusée a cloué Artemis sur le sol américain aujourd’hui. La fusée devait décoller à 14h33 heure française, mais le remplissage des moteurs de la fusée a eu raison de la fenêtre de décollage calculée par la NASA. Une fuite avait été détectée puis réparée, mais l’un des moteurs n’arrivait pas à atteindre la température nécessaire pour le décollage. Un prochain essai sera planifié pour vendredi 2 septembre “au plus tôt” et pourrait être retardé au 5 septembre.
Une collaboration européenne et américaine
La NASA n’a pas été la seule à travailler sur le projet lunaire : l’entreprise française Airbus a construit le module de service de la capsule Orion, qui devra faire le tour de la Lune avant de revenir sur Terre. Le module permet aux astronautes d’avoir de l’eau, de l’air, de l’électricité et gérer la propulsion de la capsule. Selon le spationaute Thomas Pesquet, des Européens pourraient embarquer pour le voyage d’Artemis 3 et poser le pied sur la Lune. Il estime par ailleurs “avoir une voix au chapitre” et proposera prochainement sa candidature. “On aura des vols pour des astronautes européens, clairement moi et mes collègues on va regarder ça avec beaucoup d'attention et puis on va s'imaginer dans cette capsule”, a-t-il expliqué ce matin. “Ce qui est bien, c'est qu'il y aura plusieurs missions, on a un programme qui va être durable en utilisant les ressources sur la Lune, et ça, ça veut dire qu'il n'y aura pas un astronaute européen, mais dans une dizaine d'années, il y en aura plusieurs.”
Maud Baheng Daizey
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