La nouvelle méga-fusée Artemis 1 de la NASA doit décoller ce matin du centre Kennedy en Floride (14h33 en France), pour une mission de six semaines. Elle devra envoyer une capsule, Orion, sans passagers pour graviter autour de notre satellite.
La planète Mars dans le viseur de la NASA
La capsule Orion d’Artemis 1 sera donc propulsée à 450 000 kilomètres de nous et 64 000 kilomètres au-delà de la Lune, avant de revenir sur Terre avec, espérons-le, tous ses systèmes opérationnels. Si les Etats-Unis retournent sur la Lune, notre satellite ne constitue pas le terminus du voyage : il s’agit de Mars, sur laquelle les astronautes de la NASA pourraient marcher. “Nous retournons sur la Lune pour pouvoir apprendre à vivre, travailler et survivre” dans l’espace, selon le responsable de la NASA Bill Nelson. “Comment gardez-vous les humains en vie dans des conditions hostiles ? C’est la question à laquelle nous tâcherons de répondre. Nous allons apprendre à utiliser les ressources lunaires pour construire les choses du futur à mesure que nous irons à des millions et des millions de kilomètres de la Terre, voire pour des trajets longs de plusieurs années-lumière.”
Une présence humaine durable dans l’espace
Si Artemis 1 réussit son aller-retour Terre-Lune en six semaines comme prévu par l’Agence spatiale américaine, elle lancera alors une période de vols habités au rythme d’un voyage par an. En 2024, Artemis 2 prendra le relais et aura pour mission de mettre en orbite une capsule d’astronautes, avant qu’Artemis 3 fasse atterrir deux astronoautes, dont la première femme au pôle Sud de la Lune en 2025. Ils auront pour véhicule spatial Starship, tout droit sorti des usines d’Elon Musk. Starship aura pour rôle de permettre aux astronautes de faire la navette entre la surface de la Lune et Artemis 3. La NASA souhaite désormais une “présence humaine durable” sur la Lune afin de pouvoir se renseigner sur notre système solaire et se préparer aux conditions de vie extrêmes de la planète rouge.
Maud Baheng Daizey
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