Apple a annoncé mardi 10 mai la fin de la commercialisation de l’iPod Touch. Et signifie ainsi l’arrêt définitif de son baladeur numérique apparu en 2001. Il aura indéniablement marqué son époque et repensé notre manière d’écouter de la musique. Et il aura préfiguré sans aucun doute le succès de l’emblématique iPhone.
Ainsi s’achève une grande aventure débutée en 2001. Plus aucun baladeur digital de la marque Apple ne sera produit ; l’iPod Touch, dernière version de l’iPod, restera disponible jusqu’à épuisement des stocks.
Cet objet devenu mythique a révolutionné l’industrie musicale ainsi que notre façon de consommer de la musique, mais aussi de l’écouter. Imaginez, à l’époque des balbutiements de l’Internet, un appareil si petit qu’il tient dans une poche. Il a su conquérir un large public rapidement en rendant accessibles des millions d’albums. Avec l’utilisation du format audio MP3, la taille des fichiers était tellement réduite que l’on pouvait stocker jusqu’à 1000 titres !
Au travers de multiples déclinaisons au fil des ans (Classic, Mini, Nano, Shuffle, Touch…), plus de 450 millions d’unités ont été vendues en l’espace de 20 ans, selon l’entreprise spécialisée Loup Ventures, citée par le New York Times.
Toutefois, l’arrivée de l’iPhone en 2007 marquera un coup d’arrêt à la popularité de l’iPod. Dès lors que Steve Jobs présente son nouveau téléphone, il scelle lui-même le destin de son célèbre baladeur numérique. Il disait alors : « L’iPhone, le meilleur iPod jamais conçu ! ». Sans pour autant le faire disparaître totalement puisqu’une ultime version sortira en 2019, à la stupéfaction générale.
La fin de la gamme iPod n’est donc pas une surprise. Le baladeur était autrefois le produit phare de la firme Apple. Au cours de la dernière décennie, l’évolution de ses modèles iPhone, iPad et même l’Apple Watch en ont rendu son utilisation obsolète.
L’arrêt de l’iPod Touch est logique, mais Apple tourne malgré tout une page importante de son histoire. Et un peu de la nôtre…
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