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Point de vue

De l'Identité Nationale

Il y a ceux qui s'adaptent à la situation politique actuelle, à l'environnement que leurs prédécesseurs leur ont fait hériter, et puis il y a ceux qui défendent leur patrimoine, leur patrie en même temps que leur Identité Nationale. Toute une effervescence qui nous empêche de voir clair dans ces jeux politiques et de droit.

 

Bilan de la situation 


 

Il y a peu, des étrangers se sont vus attaqués par des groupes extrémistes. On connaissait ces derniers d'abord par des opinions qui n'étaient pas toujours exposées au grand jour, ensuite par une tendance au rejet de l'Autre qui commence peu à peu à gagner le terrain politique. Ces derniers jours, cette expression d'angoisse et de ras-le-bol a pris la forme de violences physiques et verbales à l'encontre des étrangers.

Des étrangers auxquels certains politiques ont donné des droits, une citoyenneté, auxquels on a autorisé la naturalisation. Ce sont aussi ceux auxquels on ne reconnaît aucun droit, ceux desquels on peut se passer. Beaucoup se pensent dignes du statut qu'on leur a octroyé. "Obtenir la nationalité française, ce serait un moyen fort pour montrer mon appartenance à la France", s'exprimait Thambi, un jeune de 18 ans, à l'adresse des journalistes de la ZEP du lycée de Seine-Saint-Denis, au Bourget.

Pourtant, la notion d'Identité Nationale est un concept qui a tout son sens. Dans certains esprits, sa définition est vague; c'est un concept nouveau, fruit de projets politiques innovatifs sur le plan sociétal.

Quels que soient les bénéfices qu'on tire de ces projets politiques, ces derniers doivent prendre pour base les législations qui répartissent les droits de chacun.

Le droit-phare que l'on ne peut contourner est le consentement mutuel. Et notamment le consentement de celui auquel revient la propriété du bien par mainmise.

Souvent, nous n'y prêtons pas assez attention en raison de certains décrets de la Constitution des Droits de l'Homme auxquels on a donné plus de visibilité, par le moyen desquels on cherche à intimider les Français.

Aujourd'hui, revendiquer son droit de propriété sur ses terres reviendrait à manquer d'humanité, à se montrer raciste vis-à-vis de l'Autre, à ne pas aimer son prochain comme soi-même.

Au-delà de la nécessité d'avoir recours à l'immigration et des mesures qui y concourent, il existe une pression et une contrainte sérieuse de la part de l'Autre, depuis le pays dont il est originaire jusqu'à son arrivée sur le territoire pour obtenir un visas long séjour, être citoyen Français, puis être naturalisé.

 

"La France a toujours été une terre d'immigration", dira t-on


 

Antérieurement à l'avancée technologique et à la mise en route des logistiques de flux physiques telles que nous les connaissons aujourd'hui, l'immigration concernait les États limitrophes, l'immigration se faisait sur le plan régionale et locale. À présent, la France reçoit des immigrés venus de centaines de kilomètres, de l'autre coin du globe. "En France, l'immigration est organisée à grande échelle depuis les années 1920, quand la pénurie de main-d'œuvre touchait des secteurs aussi divers que l'acier, le charbon, l'automobile et l'armement, avec des lois l'encourageant et la création, en 1924, de la Société générale d'immigration", relève t-on sur Wikipédia. La France n'a pas toujours été la terre d'une immigration extensible et à grande échelle.

Avec le nouveau visage de l'immigration, les cultures ne se rejoignent plus sur le principe de l'intégration qu'on attend d'ordinaire des entrants. Dans le marché de l'emploi, nous voyons apparaître des services qui, auparavant, étaient inexistants. En 2023, les autochtones se sentent à l'étroit au regard de la liberté de choix qui leur a été subtilisée, d'un treizième de droits pécuniaires auxquels ils pourraient prétendre, de la métamorphose de leur type, leur culture, de l'architecture et l'aménagement de leur territoire. Les États limitrophes étaient leurs semblables en tout point, ils n'étaient pas confrontés à un choc des cultures, tous membres du peuple du Dieu de l'Église, occidentaux proches de culture et de foi.

L'entrée des migrants sur le territoire était justifiée par une demande de main-d'œuvre bon marché et afin de reformer les rangs militaires. Actuellement, nous connaissons une immigration clandestine, tolérée pour des motifs familiaux. Son nombre s'est accru et ces motifs servent plus de laisser-passer que de fuir un réel danger. "Leurs attitudes sont entre autres influencées par la radio, la télévision, la musique, et d'autres représentations des pays de destination véhiculées par la culture populaire et les médias", révèle un rédacteur du média UNESCO.

Nous n'avons plus recours à une immigration de dernier ressort, mais toute une série de lois sont venues naturaliser ce phénomène migratoire et lui donner du prix.

L'apparition du terrorisme, l'augmentation des chômeurs, les mouvements contestataires face à cette immigration de masse ne suffisent pas à suggérer des réformes qui, pourtant, seraient justifiées et de bon droit, mais seraient prises comme une diabolisation de l'Autre et une insulte à caractère raciste.

 

Quelles réformes pour répondre aux besoins de chacun?


 

Il serait infructueux de répondre aux droits et aux besoins de chacun sans se soucier des devoirs qu'il nous incombe de faire respecter.

Ceux auxquels revient la propriété du territoire sont ceux qui ont été les premiers à avoir eu mainmise sur lui. En remontant aussi loin qu'on le peut dans la généalogie des Français, on peut déterminer la proportion des Français qui ont eu des ancêtres Français sur plusieurs générations et, ce,  jusqu'à la disparition de leurs traces. On les appelle les autochtones. On peut considérer que ce sont eux qui ont eu mainmise sur le territoire, pour la première fois, à défaut d'éléments allant en contradiction avec ce principe.

S'ils ne consentent pas à léguer leur bien, les nouveaux arrivants ne sont pas en droit de s'en approprier. Laisser son bien à la portée d'un autre ne donne, à ce dernier, pas plus de droit sur le bien en question. D'après Muhammad Faruq Al-Akkam, si quelqu'un abandonne un bien dans le but de renoncer à son droit sur lui, il n'en est plus le propriétaire. Or, les Français auxquels on reconnaît une propriété sur le territoire ne sont pas unanimes sur la nécessité de recourir à l'immigration, sur la nécessité de cohabiter égalitairement avec des étrangers.

A contrario, s'ils consentent unanimement à céder leurs propriétés aux populations venues d'ailleurs, on ne peut considérer, pour autant, que ces dernières soient Françaises. Dès lors que l'on connaît à un résident Français des origines autres que Françaises, dès lors que l'on ait gardé des traces de sa généalogie d'une autre contrée, on ne peut lui substituer des origines qu'il n'a pas et lui permettre de jouir d'une propriété non consentie au leg.

Les Français autochtones et les Français issus de l'immigration ne sont pas égaux en droit à l'échelle de la propriété et ne devraient pas être soumis aux mêmes devoirs.

L'hospitalité n'est répréhensible, mais, si les circonstances le demandent ou si l'hôte n'aime y avoir recours, elle peut être refusée.

Dans certaines cultures, il est interdit de rester chez son hôte jusqu’à le pousser à se sentir fautif. Nous entendons par cela que l'hôte peut se sentir fautif de n'avoir rien à offrir à celui qu'il a accueilli certains jours. 

En 2023, outre les problèmes d'insécurité auxquels nous sommes confrontés, en France, notre hôte devient de plus en plus encombrant compte tenu de la situation économique actuelle et d'un échec de l'intégration qui est source de conflits et de communautarisme. 






 

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