Chaque année apporte son lot de découvertes scientifiques qui viennent faire progresser le savoir humain sur le monde, et l’univers, qui nous entoure. Si le débat scientifique de l’année 2020 a été, en grande partie, monopolisé par la découverte du vaccin contre la Covid-19, la recherche scientifique dans d’autres domaines n’a pas pour autant été stoppée. Retour et explications sur trois découvertes qui viennent - ou pourraient venir - changer le monde et notre façon d’évoluer au sein de celui-ci.
Un microbe pour éradiquer le paludisme ?
En mai de l’année dernière, une équipe de chercheurs du Kenya, du Royaume-Unies et d’Afrique du Sud ont réussi à isoler un microorganisme, appelé Microsporidia MB, vivant à l’intérieur des moustiques, qui protégerait son hôte contre une infection au plasmodium, le parasite responsable du paludisme et de la malaria.
Cette découverte vient bouleverser la recherche sur le paludisme et la recherche sur les maladies infectieuses tropicales. Et pour cause : l’utilisation de ce microorganisme pourrait faire grandement baisser les taux d’infection au paludisme et à la malaria dans les pays d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’Asie.
Les chercheurs tentent de comprendre comment se comporte ce microbe au sein de l’hôte : a priori, ce microorganisme peut booster les défenses du moustique, ce qui le protège tout simplement du parasite plasmodium, et évite ainsi de propager la maladie infectieuse. Reste à découvrir comment se transmet ce microbe entre les différents moustiques.
Pour rappel, le paludisme, avec près de 300 millions de personnes infectées et près de 500 000 décès par an, est la parasitose la plus courante des pays tropicaux. C’est une des principales causes de mortalité dans les pays sous-développés.
Une part égale de femme et d’homme chez les chasseurs à l’holocène
Une découverte faite sur un site archéologique au Pérou est susceptible de modifier totalement l’imaginaire qui avait été créé, jusqu’à présent, sur la place de l’homme et de la femme au cours du pléistocène supérieur et au cours de l’holocène précoce (à l’époque où l’être humain était nomade, vivait de la cueillette et de la chasse et ne s’était pas sédentarisé).
Cette découverte, réalisée par une équipe menée par l’archéologue Randy Haas, a mit à jour qu’il existait des femmes chasseuses, évoluant au côté des hommes lors de la traque du gros gibier. L’archéologue estime ainsi qu’entre 30 et 50% des chasseurs étaient des femmes ce que n’entrait aucune normative genrée au sein de la chasse ancestrale.
Cette découverte, réalisée grâce à un site archéologique datant de 9000 ans, fait voler en éclat le récit archéologique majoritaire qui expliquait que les hommes allaient à la chasse, pendant que les femmes s’occupaient des enfants et de la cueillette de baies, d’herbes et de plantes.
Voilà de quoi faire réfléchir sur les constructions genrées de nos sociétés actuelles et les théories qui affirment que les constructions modernes de genre reflètent les constructions sociales du passé.
Une lueur verte au niveau de l’atmosphère martienne
« C’est une très belle découverte » dit Ann Carine Vandaele, principale chercheuse qui mène le projet Nomad, à propos de sa découverte réalisée en juin 2020.
Cette découverte, ce n’est, ni plus ni moins, la présence d’une lueur verte au niveau de l’atmosphère entourant la planète rouge. Cette couleur est due à la présence de molécules d’oxygènes uniques, dans l’atmosphère martienne.
Si cette découverte fait autant d’émules, c’est pour la simple et bonne raison que c’est la première fois que l’on observe un phénomène similaire dans notre système solaire, mis à part sur notre propre planète. Ce phénomène est tout simplement de la même nature que les aurores boréales que l’on peut observer au nord de la terre.
Cela fait 40 ans que les scientifiques prédisaient l’existence de tels phénomènes sur Mars. Voilà que Nomad vient confirmer ces théories. Cette découverte vient étayer les théories sur de susceptibles formes de vie, passée ou présente, à la surface de la planète rouge.
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