Partout, on entend dire que plus rien ne sera jamais comme avant et l’on se demande si les jeunes sortiront changés de cette pandémie.
Les mesures sanitaires imposées par le gouvernement ne permettent désormais plus que les rencontres virtuelles. Heureusement, la Génération Z est l’une des mieux préparées, née avec la technologie entre ses mains. Les réseaux sociaux faisant partie intégrante du quotidien de cette génération, elle était déjà habituée à chercher « l’amour » sur les applications de rencontre ; mais avec la Covid-19 cela est devenu une obligation et leur utilisation a pris davantage d’ampleur.
Peut-on alors parler d’une nouvelle dynamique amoureuse ? La pandémie a accéléré la transformation de la vie affective et sexuelle des 18 – 25 ans en basculant toute la recherche de partenaire vers le digital. Beaucoup de jeunes célibataires qui n’utilisaient pas les réseaux sociaux pour chercher leur moitié sont tombés en isolement sexuel et affectif. La plupart d’entre eux se sont alors retrouvés sur les applications de rencontres. En mars dernier, par exemple, la fameuse plateforme de dating Tinder a enregistré un record de trois milliards de swipes en une seule journée.
Toutefois, malgré les interdictions, les jeunes n’ont finalement pas résisté à la tentation de se voir et ont ainsi fait preuve d’une grande inventivité pour faire des rencontres physiques. « Chacun bricole comme il peut et en fonction de ses possibilités », explique Janine Mossuz-Lavau, sociologue française et auteure de La Vie sexuelle en France. Si l’utilisation des plateformes de dating a augmenté en cette période de pandémie, le contact réel reste toutefois nécessaire.
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