" J’aime le contact avec l’humain, je suis faite pour travailler dans le social ". Fort d’un parcours universitaire exemplaire dans les sciences sociales, c’est tout naturellement que Claire , 25 ans, se tourne vers des études d’infirmière dans un IFSI toulousain. « Après avoir travaillé avec des enfants je voulais tenter l’aide aux personnes âgées ». Précise-t-elle. Malgré une envie implacable, Claire a récemment remis en question son orientation professionnelle.
La désillusion du métier
« Le métier n’a pas répondu à mes attentes et à mon envie d’aider mon prochain ». Selon elle, les cours manquaient de pratique et étaient trop axés sur la théorie. Les valeurs enseignées comme le respect, la dignité ou la pudeur n’étaient pas toujours respectées sur ses lieux de travail et de stage. Même en tant qu’étudiant « C’est un travail prenant est fatigant, on nous demande beaucoup et on doit faire avec les moyens du bord. » affirme-t-elle.
Durant l’épidémie, les étudiants infirmiers sont réquisitionnés dans les hôpitaux sous le statut de stagiaire. Leur rémunération s’élève à 0,77 euros de l’heure pour les premières années. La FNESI a demandé une revalorisation des salaires. Claire conclut : « Je pense me tourner vers d’autres formations dans le milieu social comme éducateur spécialisé, plus proche de mes attentes ».
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