Au bout du fil, Jérémy Bellet ne décolère pas. Près d'une semaine après s'être vu refuser l'entrée de l'école primaire de Clazay (Deux-Sèvres), il attend toujours des excuses de la part de l'inspecteur d'académie, Monsieur Olivier Mirval. Le 4 février dernier, alors qu'il devait présenter sa campagne de sensibilisation sur le harcèlement scolaire, le jeune homme a tout simplement trouvé porte close, la directrice lui refusant l'accès.
"(Ses) interventions ne sont pas pédagogiques." aurait décrété l'inspecteur. Une décision annoncée le matin même, alors que Jérémy Bellet se trouvait déjà devant l'école, accompagné de journalistes.
Depuis, l'inspecteur n'a pas pris contact avec lui, ni pour présenter des excuses, ni pour décaler l'intervention à une date ultérieure.
"Je dois intervenir dans une autre école à Tours prochainement. Ils m'ont assuré que, contrairement à l'école de Clazay, cela se ferait" souffle le jeune homme. "Ça montre à quel point il y a un souci par rapport à ce sujet-là. (L'inspecteur) a remis en cause toute ma démarche pédagogique. Il n’a pas du tout été compréhensif. L’intervention ne méritait pas ça." ajoute-t-il.
En attendant, Jérémy Bellet poursuit sa campagne à travers les écoles, tandis que le village de Clazay jouit désormais d'une couverture médiatique dont il se serait bien passé...
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