Les autorités néerlandaises ont fait parvenir à la F1 et à la FIA une note provisoire concernant la vaccination. Afin de pouvoir accéder au circuit de Zandvoort (5 septembre), le gouvernement des Pays-Bas demande à ce que l’intégralité du staff de toutes les équipes (F1, FIA, médias et Pirelli) soient vacciné.
Cependant, cela pose un problème pour les personnes basées en Angleterre. En effet, l’Arabie Saoudite avait demandé la même exigence pour pouvoir accéder au Grand Prix, mais la course de Djeddah se tiendra le 5 décembre. Cela laissait une marge pour toutes les personnes n’étant pas encore vaccinées. Avec cette demande des autorités néerlandaises, ce délai est raccourci de près de 3 mois.
Le déploiement de la vaccination au Royaume-Uni n’est pas déployé au même stade que d’autres pays. En effet, de l’autre côté de La Manche, les trentenaires peuvent enfin se faire vacciner. Or, certaines équipes comptent parmi leur rang des personnes ayant la vingtaine, et qui pourraient manquer de temps dans le processus de vaccination. Même si le délai entre deux injections est passé de 12 à 8 semaines, cela laisse peu de temps pour agir.
Au début de l’année, le gouvernement de Bahreïn a offert gratuitement des doses de vaccin Pfizer-BioNTech à l’ensemble des personnes sur place, la seule limite étant d’attendre 21 jours entre deux injections.
Les teams italiens, Ferrari, AlphaTauri et Pirelli ont profité de l’offre offerte par le gouvernement de Bahreïn. Seul Alfa Roméo, qui à l’instar des équipes britanniques a laissé le choix à son staff, en raison d’une obligation légale de ne pas forcer la vaccination.
La F1, en tant qu’entité, avait également décidé de ne pas se faire vacciner pour des questions de relations publiques, afin d’éviter d’être considéré comme « resquilleur de file d’attente ». Reste encore un problème, la vaccination reçue à Bahreïn peut-elle être convertie en passeport vaccinal britannique ?
Commentaires